À Propos du Régime
Caisse et placements
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Comment l'argent du régime est investi
Énoncé du RRMS relativement aux considérations Environnementales, Sociales et de Gouvernance

Les actifs du Régime de retraite multi-secteur (RRMS ou le Régime) sont investis par des gestionnaires de placements extérieurs pour le compte du RRMS, conformément à des mandats décrivant les investissements qu'ils peuvent effectuer et les valeurs mobilières qu'ils peuvent acheter au nom du Régime.

Les fiduciaires s'attendent à ce que leurs gestionnaires de placements tiennent compte, lorsqu'ils choisissent des valeurs mobilières pour le RRMS, de tous les facteurs pouvant sérieusement affecter le rendement et le risque de ces valeurs. Il peut s'agir notamment de facteurs liés aux finances, tels que divulgués dans les états financiers des sociétés et analysés par le gestionnaire de placements, aux produits et à la technologie, à la rigueur du leadership et de la gestion, et à des questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). L'importance des facteurs ESG peut varier selon les valeurs mobilières, mais le Conseil s'attend à ce que ces gestionnaires de placements en tiennent adéquatement compte dans chaque cas. Les gestionnaires de placements peuvent amener des sociétés émettrices à adopter les principes ESG et les inciter à s'abonner à des documents de l'ONU et d'autres sources de renommée internationale fondés sur les principes ESG.

À cet égard, le Conseil des fiduciaires se considère comme un investisseur à long terme plutôt qu'à court terme. Étant donné la taille, la tolérance au risque et les caractéristiques démographiques du RRMS, le Conseil n'a pas d'actifs du RRMS investis dans des fonds de placement spécialisés dans les opérations à court terme; il a plutôt choisi des gestionnaires d'actions canadiennes, d'investissements à revenu fixe et de placements immobiliers canadiens et non canadiens. Le Conseil préfère éviter les coûts élevés des opérations à court terme liées à ces valeurs mobilières pour se concentrer sur des horizons plus lointains pour le gain en capital et les revenus. Dans ce contexte, les facteurs à plus long terme, ESG notamment, comptent davantage que pour les opérateurs de marchés et les investisseurs à court terme.

Le Conseil a reçu depuis quelque temps des rapports de gestionnaires de placements associés aux facteurs ESG, généralement en rapport avec les décisions concernant le vote par procuration. Le Conseil va continuer d'attendre les rapports ESG des gestionnaires de placements, et de s'y fier, pour ses portefeuilles existants et prospectifs.

En ce qui concerne la gouvernance d'entreprise, le Conseil est d'accord avec les inquiétudes généralement exprimées à propos de la rémunération excessive et des programmes d'intéressement des dirigeants, qui leur accordent une rétribution disproportionnée lorsque la performance financière est robuste mais qui ne la réduisent pas en proportion lorsque cette performance est faible.

En ce qui concerne les facteurs sociaux, le Conseil a suivi les nombreux débats sur la réforme du salaire minimum et les lois qui régissent l'emploi précaire, et il est d'avis que les modèles d'affaires nord-américains fondés sur des salaires inférieurs au salaire minimum émergent ou basés sur des emplois précaires risquent à présent d'être perturbés par d'éventuels changements à ces lois, selon le territoire de juridiction.

En ce qui concerne les facteurs environnementaux, le Conseil reconnaît qu'il est urgent de prendre des mesures pour limiter à 2 degrés Celsius l'augmentation de la température mondiale moyenne (par rapport aux niveaux préindustriels et que ces mesures risquent fort d'être adoptées par les gouvernements du monde entier. À cet égard, le Conseil est au courant des travaux menés par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat et de la Déclaration du G7 sur les changements climatiques datant de juin 2015, qui a reconnu l'importance des changements climatiques et des mesures pour décarboniser l'économie mondiale. Le Conseil est également au courant des mesures adoptées par d'importants investisseurs internationaux pour se dessaisir de certains actifs basés sur des combustibles fossiles ou pour limiter d'autres acquisitions de tels actifs, et il constate que le nombre d'institutions qui adoptent ce genre de positions est en hausse. Dans ces circonstances, le Conseil attend de ses gestionnaires de placements qu'ils tiennent compte de l'impact des changements climatiques et des enjeux connexes que sont la rareté de l'eau, les pratiques d'extraction et les initiatives vertes visant les valeurs mobilières détenues dans le portefeuille du RRMS.